Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :
Fulgurances – III – Forêt
— Y a-t-il une porte dans la forêt ?
— Quelle forêt ?
— Y a-t-il une porte dans la forêt ?
— Quelle forêt ?
Chevalier Des Grieux à l’Abbé Prévost – « Manon Lescaut »
Au bout d’une vie, de combien d’héroïnes mortes sur les rayons de nos bibliothèques portons-nous le deuil ? Aucune n’échappe à notre mémoire ; ni Antigone, ni Iseult, ni Carmen, ni Emma Bovary, Anna Karénine, Yvonne de Galais ou autres Thérèse Desqueyroux…
Il en est une pourtant qui laisse dans nos souvenirs un sillon un peu plus profond. Peut-être parce qu’elle a contribué à nos premiers émois d’adolescence ? Cette jeune amoureuse, passionnée, indépendante et rebelle, c’est Manon, Manon Lescaut, héroïne du roman éponyme de l’Abbé Prévost, que nos professeurs jadis nous faisaient décortiquer sans trêve.
Mais Manon inoubliable aussi par sa présence multiple sur les écrans de cinéma, sur les scènes de théâtre ou d’opéra, sur les pointes des plus prestigieuses étoiles de la danse…
Ilona Kubiaczyk-Adler
Orgue ‘Visser’ de L’Eglise Episcopale de Tous les Saints à Phoenix (Arizona)
Une nouvelle rubrique pour accueillir sans filtres, sans préambule ni commentaires, une pépite de l’instant, trouvée sans avoir été cherchée. Littéraire, philosophique, poétique, musicale, ou ce qu’elle sera, peu importe, à partir du moment où elle aura été la source d’une mienne émotion, soudaine et forte… et que j’aurai souhaité tout simplement en faire une page de ce journal ouvert, la partageant dans l’élan brutal, primaire, de sa révélation ou, peut-être, de sa redécouverte.
Une réflexion (déjà ancienne et pourtant si actuelle) de George Steiner sur l’importance capitale de la mémoire dans l’apprentissage et l’enseignement.
Un poème d’Alain Bosquet, extrait des « Sonnets pour une fin de siècle » (1980),
dit sur l’Adagietto de la Symphonie N°5 de Gustave Mahler,
illustré par quelques tableaux choisis parmi les oeuvres des maîtres anciens…
Jean Mambrino
Il y a des lumières qui ne polluent pas, celles de l’esprit.
A partir d’une certaine hauteur le mot s’emploie au singulier…
Et encore plus haut, la majuscule s’impose.
Par-delà l’espace et le temps, un rendez-vous dans la lumière qu’ils nous offrent avec le poète Jean Mambrino, l’éternel Jean-Sébastien Bach et deux de ses plus zélées interprètes d’aujourd’hui, Elisabeth Geiger à l’orgue et Stéphanie Paulet au violon.
Lunettes de soleil inutiles, la Lumière ici n’éblouit que l’âme.
La Gioconda
Que l’on soit ou pas aficionado de l’art lyrique, c’est Maria Callas, soprano iconique, que son oreille se prépare aussitôt à entendre lorsqu’est évoqué « Suicidio », le célèbre air qui termine en apothéose vocale l’opéra de Amilcare Ponchielli, « La Gioconda ».
C’est certes une gageure pour une voix de mezzo-soprano de se risquer à ce « suicide »… Mais quand le pari est pris par l’immense Brigitte Fassbaender, c’est l’âme humaine qui devient chair.
Jean Cocteau
Une historiette venue des lointaines contrées asiatiques pour ajouter argument à la remarque de Jean Cocteau… ou pour la contrarier :
Nous autres humains devrions aussi réfléchir un peu plus devant nos miroirs…
Et Pablo Neruda découvrit la poésie…
Je suis Jamais je suis Toujours et je suis l’ixe
De la formule de l’amour et de l’ennui
Poésie et prose : où aller ?
el mont non a sa par la regina joiosa
mots, littérature et société
Esprit et Coquetterie
Jean-Marc Feldman / poésie , photos, vidéos, dessins, peinture...
Quelques larmes perlent sur l'âme d'Orphée : Musique - Poésie - Peinture - Sculpture - Philosophie
Les mains flâneuses
entre ombre et lumière… entre rêve et réalité… " Eclaire ce que tu aimes sans toucher à son ombre "
"Je ne fais pas partie du mouvement de la rue, puisque je le contemple." Virginia Woolf
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il disinganno prima dell'illusione
Des enquêtes à pas de loup pour apprendre sur-tout...
Carnet d'impressions
Moments de vie, fragments de textes et quelques notes...
Car le poète est un four à brûler le réel. De toutes les émotions brutes qu’il reçoit, il sort parfois un léger diamant d’une eau et d’un éclat incomparables. Voilà toute une vie comprimée dans quelques images et quelques phrases. Pierre Reverdy
Vous devriez savoir que je laisse toujours mes yeux dans les arbres...Jusqu'à ce que mes seins s'ennuient...
Crayonnage avec une rondelle de poésie
une plume troubadour et lunaire qui chante la vie, l’âme, l’amour et l’infini…
écoutons à l'infini...
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