Le Bonheur – ‘La Dicha’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Le Bonheur – ‘La Dicha’

Tout se passe pour la première fois… Mais éternellement !

J.L. Borges

Un poème en forme d’inventaire encyclopédique comme les aime Borges pour nous confirmer qu’il est – que nous sommes tous – toute l’humanité.
Et si le fondement de son bonheur – du nôtre – était contenu dans la modeste conscience de cette totalité ?

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« Café 1930 »

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

« Café 1930 »

Le tango nous offre à tous un passé imaginaire

Jorge Luis Borges

Chloe Chua (violon) & Kevin Loh (guitare)

Si jeunes et… si justes !

Deux jeunes musiciens d’exception prennent leur inspiration dans ce « passé imaginaire » pour offrir autant d’authenticité à cette page de « L’Histoire du Tango », écrite par Astor Piazzolla.

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« Un seul homme est né… »

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

« Un seul homme est né… »

‘La Historia Universal es la de un solo hombre.’

Jorge Luis Borges (« Historia de la eternidad » – 1936)

Jorge Luis Borges (1899-1986 ).
Photo by Ulf Andersen / Getty Images

Un seul homme est né, un seul homme est mort sur la terre.

Affirmer le contraire est pure statistique : l’addition est impossible.

[…]

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Mais vieillir…! – 4 – Borges – Le temps

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Mais vieillir…! – 4 – Borges – Le temps

Le temps est la substance dont je suis fait.
Le temps est un fleuve qui m’emporte, mais je suis le fleuve ;
c’est un tigre qui me déchire, mais je suis le tigre ;
c’est un feu qui me consume, mais je suis ce feu.

 « Nouvelle réfutation du temps » (1947)

Jorge Luis Borges (1899-1986 ).
Photo by Ulf Andersen / Getty Images

 

Et quelques autres citations sur le temps par ce guide de génie sans qui visiter la Bibliothèque de Babel serait aussi vain que traverser le désert sans eau.

Lire, méditer, s’inspirer (peut-être) . . .

Le temps – La poésie – Borges

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Le temps – La poésie – Borges

« Je vous propose une citation de Saint-Augustin. Elle me paraît très appropriée.
Il a écrit :
— … Qu’est-ce que le temps ? Si l’on ne me pose pas la question, je sais ce qu’est le temps. Si l’on me pose la question, je ne le sais plus.
J’éprouve un sentiment identique en ce qui concerne la poésie. »

In « Arte poética » – Six conférences – Harvard 1967

Jorge-Luis Borges ((1899-1986)

Borges dit son poème « Arte Poética » :

Mirar el río hecho de tiempo y agua
y recordar que el tiempo es otro río,
saber que nos perdemos como el río
y que los rostros pasan como el agua…

 

Voir que le fleuve est fait de temps et d’eau,
Penser du temps qu’il est un autre fleuve,
Savoir que nous nous perdons comme un fleuve
Et que les destins s’effacent comme l’eau.

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Tango barocco

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Tango barocco

« Le Tango est foncièrement baroque : L’esprit classique avance droit devant lui, l’esprit baroque s’offre des détours malicieux, délicieux. Ce n’est pas qu’il veuille… »

Alicia Dujovne Ortiz

Alfia Bakieva, violon baroque et Leonhard Bartussek, violoncelle baroque

Quand le tango s’empare des sonorités de la corde baroque pour mieux donner à la sensualité de son expression le goût amer de la chair et de l’âme humaines lorsque la mort les caresse…

A travers la cadence de ta musique
Je palpe la cruauté vive du faubourg
Comme à travers un fourreau de soie,
La lame du poignard.

Fernán Silva Valdés (1887-1975)

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« Buenos Aires no te olvida » (Pour Buenos-Aires pas d’oubli)

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

« Buenos Aires no te olvida »
(Pour Buenos-Aires pas d’oubli)

Fugata Quintet

Si vous ne pouvez pas prononcer correctement Buenos Aires, voici trois synonymes :

Borges

Tango

Piazzola

Dans l’ordre que vous voudrez !…

N’en dites qu’un seul et vous arriverez quand même à bon port !

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Les eaux de mon été -9/ Hymne à la Mer

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Les eaux de mon été -9/ Hymne à la Mer

[…]
Apaisé, je médite au bord du gouffre amer ;
J’aime ce bruit sauvage où l’infini commence ;
La nuit, j’entends les flots, les vents, les cieux, la mer ;
Je songe, évanoui dans cette plainte immense.

Victor Hugo – « Les quatre vents de l’esprit » XXXIII

Uehara KonenVague – 1910

A tout seigneur tout honneur ! C’est donc à toi, Mer, et à toi seule, source originelle unique de toutes les eaux, que ce dernier billet de la série « Les eaux de mon été » se devait de rendre hommage.

Cette révérence, je la souhaitais d’abord littéraire et poétique, mais quels mots, parmi ceux de « quelques marins qui se sont mis à écrire et de quelques écrivains qui surent naviguer »*, aurais-je dû choisir pour dresser ton portrait que chaque instant métamorphose ? Ceux de Melville embarqué sur le…

Je voulais également que cet hommage fût musical. Quelle musique alors pour accompagner ce poème enfiévré du jeune Borges, pour représenter les amplitudes…

Enfin fallait-il, pour que fût complète mon admirative évocation, que la couleur et les formes vinssent encore se mêler aux délices…

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L’avènement

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

L’avènement

« Toute œuvre qui nous donne le sentiment de la qualité artistique relie aussi au monde les profondeurs qu’elle exprime ; toute œuvre qui nous atteint par là témoigne d’une part victorieuse de l’homme, fût-il un homme fasciné. »

Citation d’André Malraux tirée de « La monnaie de l’absolu » pour introduire un très beau poème de Borges : « L’avènement  »

Bison – Peinture rupestre – Grotte ornée d’Altamira

J’étais, je suis toujours, l’homme de la tribu.
L’aube approchait. Couché dans mon coin de caverne
je luttais pour plonger aux sombres eaux du rêve.
Des spectres d’animaux traînant des dards brisés
ajoutaient…

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Les Causes

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Les Causes

Louise Bourgeois – Mains de bienvenue (Expo Tuileries 1996)

En souvenir d’une impossible histoire d’amour…
… ou de l’histoire d’un amour impossible !
En souvenir du plus beau des instants, point d’orgue de l’univers entier, celui où les mains se rencontrent.

Poème de Jorge Luis Borges  (« Las Causas »)  illustré photographiquement et musicalement

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