Elle viendra – 2 – « Missa in tempore belli »

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Elle viendra – 2 – « Missa in tempore belli »

En hommage au peuple ukrainien

« La paix est un chant, la guerre est un long hurlement parmi des cris. »

Robert Sabatier – Le livre de la déraison souriante (1991)

Lea Grundig – « Mütter, Krieg droht! » –  1936

Une réflexion iconoclaste sur la relation entre foi et musique…

avec l’indispensable aide de Cioran, pour la réflexion iconoclaste,

et le génie de Haydn, pour la musique.*

*L’inverse eût été difficile

Lire, voir, écouter . . . !

Cloches de l’aube

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Cloches de l’aube

« Pourquoi le son des cloches semble-t-il plus alerte au jour levant et plus lourd à la nuit tombante ? »

Guy de Maupassant

Drew Henderson – guitare – « Campanas del alba »

Demande au bois qui chante,

demande aux doigts qui dansent,

demande au fragile tremblement des cordes…

Lire, voir, écouter… frissonner ! 

« Un seul homme est né… »

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

« Un seul homme est né… »

‘La Historia Universal es la de un solo hombre.’

Jorge Luis Borges (« Historia de la eternidad » – 1936)

Jorge Luis Borges (1899-1986 ).
Photo by Ulf Andersen / Getty Images

Un seul homme est né, un seul homme est mort sur la terre.

Affirmer le contraire est pure statistique : l’addition est impossible.

[…]

Lire, écouter la suite . . .

Mais vieillir…! – 8 – ‘Éloge de la vieillesse’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir…! – 8 – ‘Éloge de la vieillesse’

Giorgione – Les trois âges de l’homme

« Lorsque l’homme commence à décliner, après avoir atteint le faîte de son existence, il se débat ainsi contre la mort, les flétrissures de l’âge, contre le froid de l’univers qui s’insinue en lui, contre le froid qui pénètre son propre sang. Avec une ardeur renouvelée, il se laisse… »

Extrait de Éloge de la vieillesse – Hermann Hesse

Musique : Maurice Ravel – Quatuor à cordes en Fa majeur
2ème Mouvement – « Assez vif & très rythmé »
Quatuor Hagen  –
Concert hall – Mozarteum, Salzburg (2000)

Lire, écouter. . . « Trembler et sourire » !

‘Any man’s death diminishes me’ 11/09/2001

Mémorial du 11/09/2001 – World Trade Center – New York

Oh, little child, see how the flowe
You plucked bleeds on the iron ground;
Bend down, your ears may catch its voice,
A passionless low sobbing sound.

Oh, Man, put up your sword and see
The brother that you dig to death;
There is no hatred in his eye,
No curses crackle in his breath.

Henry Treece (poète anglais – 1911-1966)

Oh, petit enfant, vois comme la fleur
Que tu cueilles saigne sur la terre de fer
Penche-toi, tes oreilles peuvent capter sa voix
Un flot de sanglots bas et sans passion

Oh, homme, relève ton épée et vois
Le frère que tu as fait mourir
Il n’y a pas de haine dans ses yeux
Aucune malédiction n’exhale de son souffle

No man is an island, entire of itself; every man is a piece of the continent, a part of the main. If a clod be washed away by the sea, Europe is the less, as well as if a promontory were, as well as if a manor of thy friend’s or of thine own were: any man’s death diminishes me, because I am involved in mankind, and therefore never send to know for whom the bell tolls; it tolls for thee.

John Donne – Meditation #17
Devotions upon Emergent Occasions’ (1623)

« Nul homme n’est une île, un tout en soi ; chaque homme est part du continent, part du large ; si une parcelle de terre est emportée par les flots, pour l’Europe c’est une perte égale à celle d’un promontoire, autant que pour toi celle d’un manoir de tes amis ou même du tien. La mort de tout homme me diminue parce que je suis membre du genre humain. Aussi n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi. »

Mais vieillir…! – 4 – Borges – Le temps

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Mais vieillir…! – 4 – Borges – Le temps

Le temps est la substance dont je suis fait.
Le temps est un fleuve qui m’emporte, mais je suis le fleuve ;
c’est un tigre qui me déchire, mais je suis le tigre ;
c’est un feu qui me consume, mais je suis ce feu.

 « Nouvelle réfutation du temps » (1947)

Jorge Luis Borges (1899-1986 ).
Photo by Ulf Andersen / Getty Images

 

Et quelques autres citations sur le temps par ce guide de génie sans qui visiter la Bibliothèque de Babel serait aussi vain que traverser le désert sans eau.

Lire, méditer, s’inspirer (peut-être) . . .

‘Parole de la parole’

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

‘Parole de la parole’

Salah Stétié 1929-20/05/2020

« Quant à la poésie, elle est la parole de la parole. Elle est à la pointe du langage, cette énergie qui refait notre vocabulaire et le place en situation de récréation vitale. C’est un outre-dit, une… »

Réflexions sur la poésie et les poètes…

Lire ou relire, découvrir peut-être, méditer sans doute…

Jean Grosjean, un regard, une parole…

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Jean Grosjean, un regard, une parole…

Vivre est un chaos. Je pose mon pied sur mes peurs et je vais.
Jean Grosjean (La rumeur des cortèges)

Jean Grosjean 1912-2006

Aucune promenade poétique ne saurait m’être pleinement profitable si elle ne croisait, à un moment ou à un autre, un regard ou une parole de Jean Grosjean.

Lire, voir, écouter . . .