Variations vénitiennes

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Variations vénitiennes

Plusieurs [fruits] furent taillés en nacelle, en gondole ;
Sur les champs de Thétis les caprices d’Éole
Promènent à leur gré ces fruits navigateurs,

Jacques Delille – les Trois règnes, VI

Venise ne m’est jamais apparue aussi séduisante et désirable que dans les descriptions enthousiastes de ses admirateurs.
Surtout quand, à l’instar de Gabriele D’Annunzio ou de Thomas Mann, ils donnent à la lumière de leurs mots la couleur de mes souvenirs de jeunesse.

Promenade littéraire sur le Grand Canal

Gondolier-musicien : Félix Mendelssohn 

Pour embarquer . . .

Palingénésie jubilatoire

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Palingénésie jubilatoire

N’oublie jamais ceci : jouer du jazz, c’est comme raconter une histoire. Une fois la musique envolée et le morceau terminé, il ne doit rester que du bonheur… Sinon ça ne sert à rien. Strictement à rien !

Maxence Fermine (romancier)

Samara Joy

Alors ce billet – je l’affirme – va servir à quelque chose !
Si tu n’arrives pas à perdre ta mauvaise humeur… Écoute !
Tes oreilles ne suffiront pas :

le jazz, quand il swingue comme ça, il s’écoute avec les pieds.

Vois, écoute… jubile !

Encore une tasse ?

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Encore une tasse ?

Balthasar Denner (1685-1749)

Le café a eu largement le temps de refroidir, me dira-t-on, depuis ce jour de septembre 2014 où « Perles d’Orphée » se proposait de le servir en billet musical à ses visiteurs.

Qu’importe ! Bien que déjà servi par Jean-Sébastien Bach lui-même, depuis 1735, au Café Zimmermann de Leipzig, il n’a rien perdu de sa tendre acidité et de ses généreuses harmonies ?

La dégustation, c’est ici . . . !

‘Social call’

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‘Social call’

« Social call » : traduction : Visite de courtoisie…

ou, parfois, visite d’amoureux…

Benny Benack & Veronica Swift

Groove, scat, swing, jazz à l’ancienne autour d’un bon vieux standard des années 50, le sourire en prime : pas sûr que les voisins se plaignent de la visite…

Coller une oreille à la porte…

Le souffle ascendant des anges

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Le souffle ascendant des anges

La clé de la musique de Bach : le désir d’évasion du temps.

Emil Cioran

J-S. Bach / E. Cioran

Il n’est pas indispensable de se sentir pénétré par la foi pour être aspiré par la musique de Bach. Pas plus qu’il n’était nécessaire à Cioran de se prétendre théologien pour exprimer sa mystique du vide.

Bach – Cioran ! Aucun oxymore ne me séduit autant que l’évocation de ces deux noms associés…
Il faut dire que depuis bien des années, ensemble ou séparément, ils viennent bousculer mes doutes et flatter mon désespoir – ou l’inverse… Pour mon plus grand bonheur.

Le chœur, « Ruht wohl », et le choral final, « Ach Herr, laß dein lieb’ Engeleinde » de la « Johannes Passion » de Jean-Sébastien Bach, comme un choix, aussi personnel que spontané, et durable, pour illustrer une réflexion (entre mille) de Cioran sur la musique extatique du Cantor.

Lire, voir, écouter, escalader le ciel. . . !

Maintenant assis…

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Maintenant assis…

Traverser l’opacité du silence et inventer nos existences, nos amours, là où il n’y a plus de fatalité d’aucune sorte.

Marie Uguay – Poétesse montréalaise

« Longtemps, longtemps, après que les poètes ont disparu… »

Marie Uguay 1955-1981

Elle a disparu depuis 42 ans déjà et ses poèmes, au Québec, vagabondent encore d’âme en âme.
Marie Uguay avait à peine 26 ans quand le cancer lui a volé sa vie. 

J’ai pris la liberté – non sans plaisir – de m’assoir près d’elle le temps de faire respirer l’air de Paris à quelques uns de ses « vers émus »…

Pour nous rejoindre . . .

Extase de l’instant

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Extase de l’instant

Ce n’est que dans la musique et dans l’amour qu’on éprouve une joie à mourir, ce spasme de volupté à sentir qu’on meurt de ne plus pouvoir supporter nos vibrations intérieures.

Emil Cioran

Mojca Erdmann – soprano

Repose calmement, mon tendre amour,
dors jusqu’à ce que ta bonne fortune s’éveille.
Tiens, je te donne mon portrait.
Vois comme il te sourit avec bienveillance !

Mozart, pour le voyage des sens…

Cioran pour le voyage intérieur…

Mojca Erdmann pour le voyage du cœur…

Embarquement pour l’extase ici. . . !

Marta et les sorcières

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Marta et les sorcières

By the pricking of my thumbs,
Something wicked this way comes.
Open, locks,
Whoever knocks

D’après la démangeaison de mes pouces, il vient par ici quelque maudit.
Ouvrez-vous, verrous, qui que ce soit qui frappe !

Shakespeare – Macbeth – Acte IV – Scène 1 – Deuxième sorcière

Fuseli, Henry, 1741-1825; Macbeth, Banquo and the Witches

Henri Füssli – Macbeth, Banquo et les sorcières 

Fait d’hiver :

A Biesko-Biala, au sud-ouest de Cracovie, une jeune et talentueuse pianiste polonaise décide, avant d’interpréter le poème musical de Bedrich Smetana, « Macbeth et les sorcières »,  de boire jusqu’à la lie le reste du breuvage magique que les harpies avaient concocté pour ce prince shakespearien avide de pouvoir.

Elle n’a pas été arrêtée pour excès de virtuosité sous emprise de philtre magique.
Heureusement !
Il s’agit de :

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Marta Czech

Ses récidives sont vivement espérées…

Lire, voir, écouter . . . !

Elle viendra – 3 – Diabolique

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Elle viendra – 3 – Diabolique

Reprise d’un billet du 24/03/2018 : ‘Le Diable est dans… la voix

 

« A Satan reviennent toujours les chants les plus beaux. »

Dicton

Eugène Delacroix – Méphisto apparaissant à Faust-1828

Faust et la littérature… Mais Faust et la musique !

Fascination diabolique de la « Faust Cantata » d’Alfred Schnittke, replacée dans son histoire…

Lire, voir… Écouter les voix du Diable !

Adagio aux portraits ou ‘Mozart et la pluie’

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Adagio aux portraits ou ‘Mozart et la pluie’

« Les heures silencieuses sont celles qui chantent le plus clair. »

Christian Bobin

– Ta musique est ma musique, cher Amadeus,

– Toi, cher Christian, tes confidences disent mes pensées,

– Et vous, Maîtres admirés du pinceau, tous vos portraits me ressemblent…

Composer, écrire, peindre ?  Je ne suis pas sûr de faire aussi bien*, alors…
Merci à vous de flatter si généreusement ma paresse !

* ‘Modeste’ : votre qualificatif est simplement parfait !

Lire, écouter, voir . . . !