Archives de Tag: homme
Libres et heureux
Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :
Libres et heureux
Nous étions faits pour être libres
Nous étions faits pour être heureux
Louis Aragon
« Un homme passe sous la fenêtre et chante »
Poème de Louis Aragon, extrait du recueil « Elsa » (Gallimard – 1959)
Lire, écouter, voir . . . !
Homme, où es-tu ?
Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :
Homme, où es-tu ?
‘Le programme en quelques siècles’
Déjà paru sur « Perles d’Orphée » le 14/12/2012
‘On supprimera le Sublime
Au nom de l’Art,
Puis on supprimera l’art.’
Lire, écouter . . . essayer de répondre !
Il y a séparation…
Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :
Il y a séparation…
Et pourtant les deux plaies essentielles qui rongent le monde, il est encore possible de les nommer. Je les démasque : confusion, séparation.
Arthur Adamov
« Ce qu’il y a »
Un court extrait de « Je… Ils… » publié par Arthur Adamov en 1969, peu avant sa fin tragique par overdose.
Quelques lignes introspectives révélatrices des préoccupations métaphysiques de l’auteur rongé par ses névroses, illustrées ici par d’émouvants portraits d’hommes, tout droit sortis des brosses de quelques Maîtres de la discipline.
Lire, voir, écouter . . . !
« Un seul homme est né… »
Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :
« Un seul homme est né… »
‘La Historia Universal es la de un solo hombre.’
Jorge Luis Borges (« Historia de la eternidad » – 1936)
Un seul homme est né, un seul homme est mort sur la terre.
Affirmer le contraire est pure statistique : l’addition est impossible.
[…]
Lire, écouter la suite . . .
Moi, j’ai un rêve !
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Moi, j’ai un rêve !
Les poèmes de Anderson Braga Horta, les plus connus et les plus significatifs ont pour protagoniste l’homme vu sous ses aspects transcendantaux, un homme qui ne se contente de satisfaire ses besoins matériels ni ne se limite somme toute à son état physique. Le corps de cet homme est si fragile que la moindre adversité, la moindre pression externe, peuvent le réduire à néant, mais « sa tête chante », son esprit s’oppose à l’omnipuissance de la mort pour déclarer avec un orgueil presque insolent : « Moi, j’ai un rêve. Et, puisque j’ai un rêve, je suis un Homme ». (François Olègue)
Moi, j’ai un rêve.
Un rêve grand et beau
comme la vie.
Et je l’agiterai, mon saint drapeau,
devant la face de la mort.
Car j’ai un rêve… Pour les…
[…]
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Touche pas… ma solitude ! (bis)
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Touche pas… ma solitude !
Billet initialement publié sur Perles d’Orphée le 10/08/2015
… Et légèrement complété ici en guise de réponse définitive – oserais-je l’espérer – à la sempiternelle question avec laquelle, malgré la superfluité que mes années lui confèrent, on me harcèle encore.
[…]
« Homme-piano-lunettes »…
et pourquoi pas « Femme-piano-lunettes » ?
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L’avènement
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
L’avènement
« Toute œuvre qui nous donne le sentiment de la qualité artistique relie aussi au monde les profondeurs qu’elle exprime ; toute œuvre qui nous atteint par là témoigne d’une part victorieuse de l’homme, fût-il un homme fasciné. »
Citation d’André Malraux tirée de « La monnaie de l’absolu » pour introduire un très beau poème de Borges : « L’avènement »
J’étais, je suis toujours, l’homme de la tribu.
L’aube approchait. Couché dans mon coin de caverne
je luttais pour plonger aux sombres eaux du rêve.
Des spectres d’animaux traînant des dards brisés
ajoutaient…
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Un faubourg, un couteau, un tango… et Borges
Le tango pourvoyeur de souvenirs, nous forgeUn passé presque vrai. Dans ce faubourg perduC’est moi qu’on a trouvé sur le sol étendu,Un couteau dans la main, un couteau dans la gorge.
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Le temps d’un « Hiver à Buenos-Aires » – Invierno Porteño – pour s’en laisser persuader, et se laisser séduire, par des musiciens hollandais…
Et de belle manière !
Arrangement pour trio (Piano-Violon-Violoncelle) d’une des « Cuatro estaciones porteñas »
[Porteño : Habitant de Buenos-Aires, enfant d’émigrants, né en Argentine]
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Et la voix de Valeria Munarriz pour entendre chanter ce que Borges dit au Tango :
ALGUIEN LE DICE AL TANGO
Tango que he visto bailar Tango de aquel Maldonado Despreocupado y zafado, Tango que fuiste feliz, Desde ese ayer, ¡cuántas cosas Yo habré muerto y seguirás
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QUELQU’UN DIT AU TANGO
Tango, toi que j’ai vu danser Tango venu de ce ruisseau, Maldonado, Insouciant et effronté, Tango qui as été heureux Depuis ce passé que de choses Je serai mort, tu resteras
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La nuit 12 – Éteindre la lumière
» Le temps de la poésie est un temps vertical » (Gaston Bachelard)
Éteindre la lumière, chaque nuit,
est comme un rite d’initiation :
s’ouvrir au corps de l’ombre,
revenir au cycle d’un apprentissage toujours remis :
se rappeler que toute lumière
est une enclave transitoire.Dans l’ombre, par exemple,
les noms qui nous servent dans la lumière n’ont plus cours.
Il faut les remplacer un à un.
Et plus tard effacer tous les noms.
Et même finir par changer tout le langage
et articuler le langage de l’ombre.Éteindre la lumière, chaque nuit,
rend notre identité honteuse,
broie son grain de moutarde
dans l’implacable mortier de l’ombre.Comment éteindre chaque chose ?
Comment éteindre chaque homme ?
Comment éteindre ?Éteindre la lumière, chaque nuit,
nous fait palper les parois de toutes les tombes.
Notre main ne réussit alors
qu’à s’agripper à une autre main.
Ou, si elle est seule,
elle revient au geste implorant
de raviver l’aumône de la lumière.
Roberto Juarroz – Quinzième poésie verticale
Traduction Jacques Ancet – Ibériques / José Corti – Édition bilingue