Archives de Tag: automne
Bouquet d’automne
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Bouquet d’automne
Pour cette vidéo, je m’aventure hors des sentiers battus avec une superbe pièce fusion appelée « Cielo Abierto » de Quique Sinesi !
Le guitariste et compositeur argentin est célèbre pour son style unique et innovant qui combine avec succès le tango, le jazz et la musique classique. « Cielo Abierto » (Ciel Ouvert) incorpore des techniques de percussion typiques de la musique « Acoustic Fingerstyle ».
C’était incroyablement amusant de préparer et de jouer cette composition ! J’espère que vous l’apprécierez aussi !
Stephanie Jones
Lire, voir, écouter . . .
L’humide et le sauvage
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
L’humide et le sauvage
Inversnaid
What would the world be, once bereft
Of wet and of wildness? (Gerard Manley Hopkins – « Inversnaid »)
Qu’arriverait-il au monde, s’il se voyait ravir
L’humide et le sauvage ?
« Inversnaid ». Ce poème automnal de Gerard Manley Hopkins, pour témoigner, s’il en était encore besoin, que le poète, contemplateur des merveilles de la nature, se fait « voyant ». « Lui seul a le front éclairé ! ».
Lire, voir, écouter . . .
Un cœur en automne /12 : Tourments d’une Reine Indienne
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Un cœur en automne /12 : Tourments d’une Reine Indienne
Il « automne » beau dans le cœur saturnien de cette belle Reine Indienne qui prend les traits et la voix de la superbe soprano américaine Julia Bullock.
Émouvante Reine Indienne !
Héroïne de l’opéra que Purcell laisse inachevé à sa mort en 1695 et que Peter Sellars, metteur en scène de génie, fait remonter sur les tréteaux 320 années plus tard, pour lui offrir une histoire bien moins sucrée que celle proposée par le livret initial, le revisitant profondément et le modernisant. Complétant la partition originale…
[…]
Douce Reine Indienne dont les sincères espérances, amoureuse ou politique, ne connaîtront que la trahison.
« There’s joy in my grief and there’s freedom in chains. » *
« Indian Queen » – Henry Purcell
* Il y a de la joie dans mon chagrin, et de la liberté dans mes chaînes.
Lire, voir, écouter la suite . . .
Un cœur en automne /11 : « Autumn in New York »
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Un cœur en automne /11 : « Autumn in New York »
Une ballade à New York, au beau milieu de l’automne…
chantée par la divine Billie Holiday.
Lire, voir, écouter la suite . . .
Un cœur en automne /10 : Barbara Auzou – un poème de saison
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Un cœur en automne /10 : Barbara Auzou – un poème de saison
« L’âme de l’artiste est un tout complexe où se mélangent en proportions infiniment variables les dons du poète, du peintre, du musicien. »
Albert Schweitzer (« J.S. Bach – Le musicien poète »)
Une bouffée d’heureuse nostalgie aux senteurs de terre mouillée et de feuilles jaunies, et les arbres du chemin se découvrent pour saluer le passant qui marche vers son enfance perdue.
Un poème de Barbara Auzou et une « petite fugue » de Bach…
Automne XII
La lampe oblique de l’automne s’obstine dans son regard de biais
Derrière un fourré l’espace glisse sous le bâton d’un marcheur qui trace des trouées d’enfance sans dire un mot
Il y a un regain d’odeurs…
[…]
Lire, voir, écouter la suite . . .
Un cœur en automne /9 : Keats – « To Autumn »
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Un cœur en automne /9 : Keats – « To Autumn »
Des six odes écrites par John Keats en 1819, la dernière, l’Ode à l’Automne, considérée par beaucoup comme un sommet de la poésie romantique de langue anglaise, fait figure de testament poétique du grand écrivain, tant elle précède de peu sa disparition.
Depuis la fin de l’été jusqu’aux premiers frimas de l’hiver, l’automne, traversé comme un long jour crépusculaire, offre au poète son foisonnement de largesses et de beautés ; mais jamais cette maturité féconde de la nature ne manque d’évoquer l’inévitable déclin dont elle est le vivant symbole.
« Saison de brumes et de moelleuse profusion,
« Tendre amie du soleil qui porte la maturité, »
[…]
Matthew Coulton dit « To Autumn »
Et deux traductions du poème par :
– Robert Davreu
– Albert Laffay
* Ici repose celui dont le nom était écrit dans l’eau.
Épitaphe gravée sur la tombe de John Keats conformément à son désir,
et telle qu’il l’a lui-même composée.
Lire, voir, écouter la suite . . .
Un cœur en automne /8 : Souvenirs à six cordes
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Un cœur en automne /8 : Souvenirs à six cordes
Ressouvenir
Ô passé des chants doux ! ô l’autrefois des fleurs !…
Je chante ici le chant des anciennes douleurs.
[…]
Un cocktail mélancolique comme une potion cosmopolite du bonheur :
– Quelques vers languides d’une belle poétesse française,
– Une partition de musique nostalgique d’un compositeur brésilien,
– La délicate virtuosité d’une interprète chinoise…
… faisant chanter la guitare d’un légendaire maître facteur espagnol.
∞
Lire, voir, écouter, « déguster » la suite . . .
Un cœur en automne /7 : Séparation à deux voix
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Un cœur en automne /7 : Séparation à deux voix
L’une reste, l’autre part…
De son amour
chacune un jour
se sépare.
L’une chante, l’autre si peu !
La plus triste des deux
ne chante pas le mieux
son adieu.
Deux voix.
Une même tendresse.
Les grands émois
n’ont pas d’adresse.
Lire, voir, écouter la suite . . .
Un cœur en automne /6 : Mélange élégiaque
Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Un cœur en automne /6 : Mélange élégiaque
Mais la tendre Élégie et sa grâce touchante
M’ont séduit. L’Élégie à la voix gémissante,
Au ris mêlé de pleurs, aux longs cheveux épars ;
Belle, levant au ciel ses humides regards.
André Chénier – « Élégie XXXII »
Amours déçues, vision désespérée du futur, tourments de mort…
Et s’ouvre grand pour l’âme sensible du poète ou du musicien l’intime registre élégiaque.
Fugitive, une lueur de confiance parfois le traverse.
Un poème de Goethe, comme une invitation à noyer de nos larmes la plainte apaisée d’un cœur éploré :
« Réconciliation »
Une composition romantique comme un émouvant appel à fondre notre plus triste soupir dans l’envoûtante mélancolie d’une mélodie de Rachmaninov :
« Élégie », sous les doigts de Irina Lankova.
Lire, voir, écouter la suite . . .