Palingénésie jubilatoire

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Palingénésie jubilatoire

N’oublie jamais ceci : jouer du jazz, c’est comme raconter une histoire. Une fois la musique envolée et le morceau terminé, il ne doit rester que du bonheur… Sinon ça ne sert à rien. Strictement à rien !

Maxence Fermine (romancier)

Samara Joy

Alors ce billet – je l’affirme – va servir à quelque chose !
Si tu n’arrives pas à perdre ta mauvaise humeur… Écoute !
Tes oreilles ne suffiront pas :

le jazz, quand il swingue comme ça, il s’écoute avec les pieds.

Vois, écoute… jubile !

Mais vieillir… ! – 20 – ‘Yesterday’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir… ! – 20 – ‘Yesterday’

« Oh, I believe in yesterday »

Paul McCartney

Shirley Horn 1934-2005

Madame Shirley Horn interprète « Yesterday » composée en 1965 pour les Beatles par Paul McCartney

L’art raffiné de caresser avec lenteur chaque pétale du temps pour que s’épanouisse la grâce dans l’intimité de l’instant.

Écouter, écouter écouter . . . !

Mais vieillir… ! – 19 – ‘Un été 42’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir… ! – 19 – ‘Un été 42’

« L’adolescence ne laisse un bon souvenir qu’aux adultes ayant mauvaise mémoire »

François Truffaut

–  Peut être ?

Dans la vie de chacun il y a ‘un été 42

Voir, écouter . . .  se souvenir !

‘Calling me home’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Calling me home’

An old friend lay on his dying bedHeld my hand to his bony breastAnd he whispered low as I bent my head :« Oh, they’re calling me homeThey’re calling me home »

Rhiannon Giddens – ‘Calling me home

« … Mais toute âme a un chant »,  affirme le poète.

Qui en douterait frissonnant encore aux accents d’éternité de cette complainte du dernier voyage venue du folklore américain à travers la voix envoûtante de Rhiannon Giddens ?

‘Calling me home’

Lire, voir, écouter . . . !

De l’amour le doux tourment

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

De l’amour le doux tourment

S’amor non è, che dunque è quel ch’io sento?
Ma s’egli è amor, perdio, che cosa et quale?
Se bona, onde l’effecto aspro mortale?
Se ria, onde sí dolce ogni tormento?

Pétrarque – ‘Canzoniere’ Sonnet 133

Si ce n’est point amour, qu’est-ce donc que j’éprouve ?
Mais, Dieu, si c’est amour, qu’est-ce et de quelle sorte ?
S’il est bon, d’où provient son âpre effet mortel ?
S’il est mauvais, d’où vient que sont doux ses tourments ?

Claudio Monteverdi (1567-1643) – Mariana Florès (soprano) – Rhiannon Giddens (chanteuse Folk & blues)

‘Si dolce è’l tormento’

Et si le propre de notre espèce se résumait plutôt à cette attitude particulière dont elle est familière, de confondre en un même élan complexe et contradictoire, lorsque l’amour arrive, délice et tourment ? Ce ‘doux tourment d’amour’ dont ont témoigné les artistes de tout temps ?  

Qui aurait prédit en 1624, lorsque Claudio Monteverdi le composa, que ce madrigal, éblouissant diamant pour la voix, deviendrait un ‘tube‘ du XXIème siècle ?

♥  Lire, voir, écouter . . . !  ♥

Le voyageur à la lune

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Le voyageur à la lune

Toi, en revanche, tu sillonnes le monde
du berceau du couchant au tombeau du levant…

Benjamin Appl (baryton)

Ce n’est qu’en vers qu’on s’adresse à la Lune quand on est un jeune poète autrichien, aux temps de Heine et de Hölderlin.

Et si l’on compte parmi ses amis un certain Franz Schubert, il n’est pas impossible que son poème s’habille soudain de musique…

Beaucoup d’années plus tard, au siècle des désillusions, longtemps après que Prévert eut demandé, faussement naïf, qui regarde encore la lune , un baryton chante un lied ancien à l’astre de la Nuit :

« Der Wanderer an den Mond »

Lire, voir, écouter . . . !

Mais vieillir… ! – 16 – Place de l’enfance

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir… ! – 16 – Place de l’enfance

En dehors de l’enfance et de l’oubli, il n’y a que la grâce qui puisse vous consoler d’exister…

Eugène Ionesco

 

Young at heart

Ballade composée en 1953 par Johnny Richards
Paroles de Carolyn Leigh
Répertoire de Frank Sinatra

Lire, voir, écouter . . . !

‘Yo soy Maria’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Yo soy Maria’

Tango sévère et triste,
Tango de menace…

Tango d’amour et de mort

Ricardo Güiraldes

Fatma Saïd (soprano) – Maria de Buenos Aires

La voilà qui se présente, revenue des ténèbres à travers les imaginations littéraire et musicale conjuguées de Horacio Ferrer et Astor Piazzola, pour incarner le Tango qui leur est si cher.

La voilà, sous les traits de Fatma Saïd, et empruntant sa formidable voix, qui fièrement s’annonce au début de l’opéra-tango, « Maria de Buenos Aires » qu’ils ont respectivement écrit et composé à la fin des années 1960, en hommage à l’éternel tango argentin :

Yo soy Maria

Lire, écouter, voir . . .