« He mirat aquesta terra »

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

« He mirat aquesta terra »

J’ai regardé cette terre

Silvia Pérez Cruz et Toti Soler

Emouvant hommage à l’écrivain et poète catalan Salvador Espriu en 2013, à l’occasion du centenaire de sa naissance :

Accompagnée par Toti Soler, Silvia Pérez Cruz chante un poème qu’Espriu composa en 1980 à la gloire de sa terre aimée.

Peut-être entendrez-vous, le chant terminé, la voix de Rilke, de très loin venue, murmurer :

« tu leur fis naître alors des temples dans l’ouïe. »

Escoltar – Écouter . . . !

Sur le chemin aux ailes…

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Sur le chemin aux ailes…

« Je suis un poète russe, un romancier anglais, et un citoyen américain ; merveilleux mélange ! »

Joseph Brodsky

Nikifor Krylov – Hiver russe (1827)

« Noces d’hiver » :

Poème de Joseph Brodsky mis en musique et chanté par Elena Frolova

Lire, voir, écouter . . . !

Mes tueuses bienaimées…

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mes tueuses bienaimées…

Question :

Les femmes sont-elles des criminelles comme les autres ?

Catherine Zeta-Jones (Velma Kelly) – Renée Zellweger (Roxie Hart)     CHICAGO –  Film 2002

Question subsidiaire :

Reprocherait-on sa bigamie à l’homme courageux qui aurait choisi de ne pas choisir entre deux de leurs plus envoûtantes ambassadrices ?

On ne répondra pas à ces interrogations sans avoir traîné tard la nuit dans les cabarets du Chicago des Années Folles ni frissonné le jour dans ses prétoires où la corde léchait encore les cous des belles meurtrières…

Ladies and gentlemen, let’s go ! . . .

Palingénésie jubilatoire

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Palingénésie jubilatoire

N’oublie jamais ceci : jouer du jazz, c’est comme raconter une histoire. Une fois la musique envolée et le morceau terminé, il ne doit rester que du bonheur… Sinon ça ne sert à rien. Strictement à rien !

Maxence Fermine (romancier)

Samara Joy

Alors ce billet – je l’affirme – va servir à quelque chose !
Si tu n’arrives pas à perdre ta mauvaise humeur… Écoute !
Tes oreilles ne suffiront pas :

le jazz, quand il swingue comme ça, il s’écoute avec les pieds.

Vois, écoute… jubile !

Mais vieillir… ! – 20 – ‘Yesterday’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir… ! – 20 – ‘Yesterday’

« Oh, I believe in yesterday »

Paul McCartney

Shirley Horn 1934-2005

Madame Shirley Horn interprète « Yesterday » composée en 1965 pour les Beatles par Paul McCartney

L’art raffiné de caresser avec lenteur chaque pétale du temps pour que s’épanouisse la grâce dans l’intimité de l’instant.

Écouter, écouter écouter . . . !

Mais vieillir… ! – 19 – ‘Un été 42’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir… ! – 19 – ‘Un été 42’

« L’adolescence ne laisse un bon souvenir qu’aux adultes ayant mauvaise mémoire »

François Truffaut

–  Peut être ?

Dans la vie de chacun il y a ‘un été 42

Voir, écouter . . .  se souvenir !

‘Calling me home’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Calling me home’

An old friend lay on his dying bedHeld my hand to his bony breastAnd he whispered low as I bent my head :« Oh, they’re calling me homeThey’re calling me home »

Rhiannon Giddens – ‘Calling me home

« … Mais toute âme a un chant »,  affirme le poète.

Qui en douterait frissonnant encore aux accents d’éternité de cette complainte du dernier voyage venue du folklore américain à travers la voix envoûtante de Rhiannon Giddens ?

‘Calling me home’

Lire, voir, écouter . . . !

De l’amour le doux tourment

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

De l’amour le doux tourment

S’amor non è, che dunque è quel ch’io sento?
Ma s’egli è amor, perdio, che cosa et quale?
Se bona, onde l’effecto aspro mortale?
Se ria, onde sí dolce ogni tormento?

Pétrarque – ‘Canzoniere’ Sonnet 133

Si ce n’est point amour, qu’est-ce donc que j’éprouve ?
Mais, Dieu, si c’est amour, qu’est-ce et de quelle sorte ?
S’il est bon, d’où provient son âpre effet mortel ?
S’il est mauvais, d’où vient que sont doux ses tourments ?

Claudio Monteverdi (1567-1643) – Mariana Florès (soprano) – Rhiannon Giddens (chanteuse Folk & blues)

‘Si dolce è’l tormento’

Et si le propre de notre espèce se résumait plutôt à cette attitude particulière dont elle est familière, de confondre en un même élan complexe et contradictoire, lorsque l’amour arrive, délice et tourment ? Ce ‘doux tourment d’amour’ dont ont témoigné les artistes de tout temps ?  

Qui aurait prédit en 1624, lorsque Claudio Monteverdi le composa, que ce madrigal, éblouissant diamant pour la voix, deviendrait un ‘tube‘ du XXIème siècle ?

♥  Lire, voir, écouter . . . !  ♥

Le voyageur à la lune

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Le voyageur à la lune

Toi, en revanche, tu sillonnes le monde
du berceau du couchant au tombeau du levant…

Benjamin Appl (baryton)

Ce n’est qu’en vers qu’on s’adresse à la Lune quand on est un jeune poète autrichien, aux temps de Heine et de Hölderlin.

Et si l’on compte parmi ses amis un certain Franz Schubert, il n’est pas impossible que son poème s’habille soudain de musique…

Beaucoup d’années plus tard, au siècle des désillusions, longtemps après que Prévert eut demandé, faussement naïf, qui regarde encore la lune , un baryton chante un lied ancien à l’astre de la Nuit :

« Der Wanderer an den Mond »

Lire, voir, écouter . . . !