Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
Un cœur en automne /11 : « Autumn in New York »
Une ballade à New York, au beau milieu de l’automne…
chantée par la divine Billie Holiday.
Une ballade à New York, au beau milieu de l’automne…
chantée par la divine Billie Holiday.
Il est tard. Les vieilles pierres irlandaises neuf fois centenaires du château de Carrickfergus ne vont pas tarder à rejoindre pour la nuit leur nid de brumes froides.
Laissons les se souvenir des invasions qui les assemblèrent et des combats dont elles portent encore fièrement les cicatrices.
Ce soir, nous irons nous réchauffer dans ce pub, derrière le port.
Autour d’un violon, d’une flûte, et d’une guitare, nous noierons notre mélancolie dans une (ou peut-être deux…!) pinte de Guinness ou de Kilkenny.
Une jolie rousse chantera pour nous la complainte de ce ce vieux vagabond qui rêve, avant de mourir, de retrouver ses amours de jeunesse, là-bas, pas très loin de Belfast, à Carrickfergus…
Émus, nous lèverons nos verres… à l’irlandaise :
– « It’s grand ! Slàinte ! »*
* « C’est bon ! Santé ! » (Prononcer “Slantché”)
A quelques exceptions près, tous les musiciens qui ont compté dans l’histoire du jazz depuis l’ouverture du Blues Alley Jazz Club en 1965 se sont produits sur sa scène légendaire.
Ce mercredi 3 janvier 1996, celle qui vient de brancher sa guitare électrique sur la scène n’est pas connue, ou si peu, et le plus souvent par ses collègues musiciens et les fans des cafés où elle se produit habituellement avec son groupe.
Elle se propose dans cette salle mythique d’enregistrer en « live » son premier album, pour lequel elle a engagé toutes ses économies…
Pour dompter ce rhume qui la taraude, elle choisit d’entrer en scène avec des vêtements chauds d’homme, trop grands pour ce petit ange blond.
Ses accompagnateurs sont prêts. Elle chante ! Blues, folk, gospel, soul…!!!
Époustouflant éclectisme vocal !
Elle l’ignore encore, mais hélas, ses jours et ses joies sont comptés…
Il souffle toujours dans notre cœur un triste vent froid de fin d’automne quand on écoute Eva Cassidy.
[…]
Les voix humaines, elles aussi, les plus discordantes et que tout oppose – tessitures, timbres, styles, résonances – réussissent parfois, sans doute du fait de cette humanité qui les façonne, à entrer en confluence à ce…
« Rien n’est beau comme la voix humaine, quand elle est belle. »
Laure Conan (romancière québécoise 1845 – 1924)
Que le chemin paraît long des sommets stratosphériques où perchent les voix des anges jusqu’à la caillasse du chemin qu’arpente le vagabond écorchant sa ballade de sa voix rocailleuse !
Et pourtant ! L’émotion raccourcit si vite les distances ; au point, parfois, de réunir contre toute attente, dans un frisson unique, les contraires que l’on croyait irréductibles.
« La simplicité véritable allie la bonté à la beauté. »
Platon – « La République«
La simplicité ! De combien de nos émotions est-elle la mère ?
Par exemple :
Une guitare qui déborde de souvenirs, des doigts que les ans ont décharnés, torturés d’avoir caresser tant de…
Elle pouvait tout chanter, tout, et bien qu’elle n’eût jamais écrit la moindre parole de ses chansons, on entrait toujours de plain pied dans l’émotion qu’elle voulait nous transmettre… On y entre encore, ô…
Willow weep for me
Bend your branches green along the stream that runs to the sea
Listen to my plea
Hear me…
Etta James : légende du Blues — mais aussi diva du Soul Jazz, du Rythm & Blues et du Rock and Roll !
I wouldn’t count the times we talked about tomorrow
I wouldn’t sing the lines when some one played our song
On lonely nights…
il disinganno prima dell'illusione
Des enquêtes à pas de loup pour apprendre sur-tout...
Carnet d'impressions
Moments de vie, fragments de textes et quelques notes...
Car le poète est un four à brûler le réel. De toutes les émotions brutes qu’il reçoit, il sort parfois un léger diamant d’une eau et d’un éclat incomparables. Voilà toute une vie comprimée dans quelques images et quelques phrases. Pierre Reverdy
Lire, Aimer Faire Lire, Enseigner...
Crayonnage avec une rondelle de poésie
VOYAGES | PHOTOGRAPHIE | PARIS
une plume troubadour et lunaire qui chante la vie, l’âme, l’amour et l’infini…
écoutons à l'infini...
Photo et poésie
Writing with Light
Un site avec des mots, des images et des sons
1/4 Recettes Salées, 3/4 Recettes Sucrées, à Tester, à Partager !
Sobre motivación, liderazgo y regeneración
Anna Urli-Vernenghi
"La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard." Bienvenue dans mon univers photographique.
Flâner entre le rêve et le poème... Ouvrir la cage aux arpèges... Se noyer dans un mot... S'évaporer dans les ciels d'un tableau... Prendre plaisir ou parfois en souffrir... Sentir et ressentir... Et puis le dire - S'enivrer de beauté pour se forcer à croire !
« Un goût d'herbe filante à la bouche »
De la conscientisation et de l'esprit critique
"Nouvelle encore, mal connue, parfois mal reçue [...] et cependant nécessaire, la notion de perversion narcissique se situe à un carrefour et une extrémité : carrefour entre l'intrapsychique et l'interactif, entre pathologie individuelle et pathologie familiale du narcissisme, et extrémité de la trajectoire incessamment explorée, reprise et précisée entre psychose et perversion." (Paul-Claude Racamier, 1992a) « La perversion narcissique constitue sans aucun doute le plus grand danger qui soit dans les familles, les groupes, les institutions et les sociétés. Rompre les liens, c’est attaquer l’amour objectal et c’est attaquer l’intelligence même : la peste n’a pas fait pis. » (Paul-Claude Racamier, 1992b) « Les hommes libres dans une société libre doivent apprendre non seulement à reconnaître cette attaque furtive contre l’intégrité mentale et à la combattre, mais doivent aussi apprendre ce qu’il y a dans l’esprit de l’homme qui le rend vulnérable à cette attaque, ce qui fait que, dans de nombreux cas, il aspire à sortir des responsabilités que la démocratie et la maturité républicaines lui imposent. » (Joost Meerlo, 1956)
Techniques de communication et manipulation psychologique