‘Arbres’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Arbres’

La poésie n’attend que notre regard.

Andrée Chédid

Nous autres, citadins incultes et prétentieux, n’avons pas compris que ce n’est ni en botanistes, ni en philosophes, qu’il faut regarder les arbres, mais en poètes.
Seuls les poètes ont le cœur suffisamment ouvert pour comprendre leur science et recueillir leurs confidences.

Poème d’Andrée Chedid : « Arbres »

Lire, voir, écouter . . . !

‘Les yeux’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Les yeux’

Munch – Baiser de la mort

« Il y a quelque chose dans la poésie qui est plus important que le sens :
la résonance
. »

Marina Tsvetaïeva en 1925

Un poème déchiré, déchirant, de cette immense poétesse, émigrée perpétuelle, ‘petite souris grise du malheur’, comme la surnommait gentiment Gil Pressnitzer.

Lire, voir, écouter . . . !

Une sorcière comme les autres

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Une sorcière comme les autres

Et c’est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui attend sur le port
Celle des monuments aux morts
Celle qui danse et qui en meurt
Fille bitume ou fille fleur

Anne Sylvestre 1934-2020

Une chanson, comme une élégante invitation, pleine d’empathie, à changer le regard pour changer le monde.
Un plaidoyer, certes, en faveur de la Femme, des femmes, mais surtout une proposition aussi émouvante qu’intelligente faite aux hommes, par une dame au grand cœur, de retourner le miroir, et de se demander ce que signifie ‘Il’ sans ‘Elle’.

Et puis deux jeunes femmes qui, interprétant aujourd’hui cette chanson de 1975, donnent à la justesse et à la sensibilité de ce texte une résonance inégalée.

Lire, voir, écouter, s’émouvoir… comprendre… agir peut-être !

Touchée la cible, manqué l’acte

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Touchée la cible, manqué l’acte

‘Le galant tireur’

Petits poèmes en prose – XLIII

Charles Baudelaire 1821-1867

« Comme la voiture traversait le bois, il la fit arrêter dans le voisinage d’un tir, disant qu’il lui serait agréable de tirer quelques balles pour « tuer » le Temps. Tuer ce monstre-là, n’est-ce pas l’occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?… »

Lire, écouter . . . !

Plutôt l’amour qu’un royaume – Sonnet XXIX

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Plutôt l’amour qu’un royaume – Sonnet XXIX

For thy sweet love remembered such wealth brings
That then I scorn to change my state with kings.

William Shakespeare (1564-1616)

Pour échapper au sentiment d’abandon qui naît de nos malheurs et de notre infortune et qui conduirait même à nourrir nos viles jalousies, le poète suggère de tourner simplement nos pensées vers l’être qui nous aime.
L’idée de son amour ne vaut-elle pas un royaume ?

Le tout vaut bien un sonnet !

Lire, voir, écouter . . . !

‘Tu penses à quoi ?’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Tu penses à quoi ?’

Aimer quelqu’un, c’est le lire

Christian Bobin

Tu penses à quoi ? Tu penses à quoi, dis ?

Léo Ferré

Improbable rencontre entre deux poètes sur la passerelle qu’ils ont construite sans le savoir, sans la vouloir, mot après mot, par-dessus le temps, l’espace, et leurs différences, pour parler d’amour !

Lire, voir, écouter . . . !

‘Destination arbre’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Destination arbre’

Parcourir l’Arbre
Se lier aux jardins
Se mêler aux forêts…

Andrée Chedid 1920-2011

Un poème d’Andrée Chedid comme une déclaration d’amour aux arbres, en forme de prescription, de guide initiatique pour un voyage en vérité au cœur de soi.

Vie d’arbre, vie d’homme, également partagées entre pulsion positive de l’élan et du lien et frustration morbide des empêchements et de l’isolement. Voyage lyrique entre terre et écorce, entre empathie et pathétique. Mais voyage spirituel, certainement.

Lire, voir, écouter . . . !

Maintenant assis…

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Maintenant assis…

Traverser l’opacité du silence et inventer nos existences, nos amours, là où il n’y a plus de fatalité d’aucune sorte.

Marie Uguay – Poétesse montréalaise

« Longtemps, longtemps, après que les poètes ont disparu… »

Marie Uguay 1955-1981

Elle a disparu depuis 42 ans déjà et ses poèmes, au Québec, vagabondent encore d’âme en âme.
Marie Uguay avait à peine 26 ans quand le cancer lui a volé sa vie. 

J’ai pris la liberté – non sans plaisir – de m’assoir près d’elle le temps de faire respirer l’air de Paris à quelques uns de ses « vers émus »…

Pour nous rejoindre . . .

Du temps

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Du temps

Dans l’eau du temps qui coule à petit bruit,
Dans l’air du temps qui souffle à petit vent,
Dans l’eau du temps qui parle à petits mots

Claude Monet – Le bateau atelier

En grâce et légèreté une réflexion poétique sur le temps, qui ne manque pourtant pas  de gravité.

Sourire au cœur, Norge, ce poète inclassable, « gouleyant, interférentiel, fricassant », comme le qualifiait Pierre Seghers, pose avec son habituelle simplicité La Question.

Poème illustré ici par des toiles de Claude Monet, sur une musique de Bedrich Smetana.

Lire, voir, écouter le temps, le temps, le temps . . . !

Elle viendra – 4 – La chanter ?

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Elle viendra – 4 – La chanter ?

Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la sœur de l’amour

Jean Roger Caussimon & Léo Ferré

« Ne chantez pas la Mort ! »

Années 1970 :

Caussimon écrit le texte…

Ferré compose et  chante…

Nous, comprenons-nous ?… Déjà ?

Lire, voir, écouter… se souvenir du futur !