Extase de l’instant

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Extase de l’instant

Ce n’est que dans la musique et dans l’amour qu’on éprouve une joie à mourir, ce spasme de volupté à sentir qu’on meurt de ne plus pouvoir supporter nos vibrations intérieures.

Emil Cioran

Mojca Erdmann – soprano

Repose calmement, mon tendre amour,
dors jusqu’à ce que ta bonne fortune s’éveille.
Tiens, je te donne mon portrait.
Vois comme il te sourit avec bienveillance !

Mozart, pour le voyage des sens…

Cioran pour le voyage intérieur…

Mojca Erdmann pour le voyage du cœur…

Embarquement pour l’extase ici. . . !

Elle viendra – 4 – La chanter ?

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Elle viendra – 4 – La chanter ?

Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la sœur de l’amour

Jean Roger Caussimon & Léo Ferré

« Ne chantez pas la Mort ! »

Années 1970 :

Caussimon écrit le texte…

Ferré compose et  chante…

Nous, comprenons-nous ?… Déjà ?

Lire, voir, écouter… se souvenir du futur !

‘Ma maison’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Ma maison’

Je m’invente un pays où vivent les soleils…

Et dans ce pays-là, j’ai bâti ma maison.

Barbara / François Wertheimer

Barbara 1930-1997

Quelle cachette plus indiscrète pour ses propres rêves que les mots des poètes ?

Lire, voir, écouter . . . !

Mais vieillir… ! – 18 – ‘Longueur d’un jour’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir… ! – 18 – ‘Longueur d’un jour’

« Longueur d’un jour sans vous, sans toi, sans Tu, sans Nous… »

Paul Valéry

Dernier poème d’amour composé en mai 1945 par un des plus brillants esprits français pour une jeune femme, de trente ans sa cadette, dont il fut follement amoureux… jusqu’à en mourir.

La passion que Paul Valéry, septuagénaire, nourrit pour Jeanne Loviton (alias Jean Voilier) pendant sept ans aura été telle que ce « maître dans l’art de penser » ne parvint pas à tenir jusqu’au bout de sa vie son absolue détermination philosophique à se protéger de ses propres émois. Les poèmes enflammés à Jean Voilier qu’il a lui-même consignés dans deux recueils, « Corona » et « Coronilla », en sont un superbe témoignage.

Lire, voir, écouter . . . !

De l’amour le doux tourment

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

De l’amour le doux tourment

S’amor non è, che dunque è quel ch’io sento?
Ma s’egli è amor, perdio, che cosa et quale?
Se bona, onde l’effecto aspro mortale?
Se ria, onde sí dolce ogni tormento?

Pétrarque – ‘Canzoniere’ Sonnet 133

Si ce n’est point amour, qu’est-ce donc que j’éprouve ?
Mais, Dieu, si c’est amour, qu’est-ce et de quelle sorte ?
S’il est bon, d’où provient son âpre effet mortel ?
S’il est mauvais, d’où vient que sont doux ses tourments ?

Claudio Monteverdi (1567-1643) – Mariana Florès (soprano) – Rhiannon Giddens (chanteuse Folk & blues)

‘Si dolce è’l tormento’

Et si le propre de notre espèce se résumait plutôt à cette attitude particulière dont elle est familière, de confondre en un même élan complexe et contradictoire, lorsque l’amour arrive, délice et tourment ? Ce ‘doux tourment d’amour’ dont ont témoigné les artistes de tout temps ?  

Qui aurait prédit en 1624, lorsque Claudio Monteverdi le composa, que ce madrigal, éblouissant diamant pour la voix, deviendrait un ‘tube‘ du XXIème siècle ?

♥  Lire, voir, écouter . . . !  ♥

‘A une muse folle’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘A une muse folle’

Allons, insoucieuse, ô ma folle compagne,
Voici que l’hiver sombre attriste la campagne,
Rentrons fouler tous deux les splendides coussins…

Jules Joseph Lefebvre – Odalisque

Un poème de Théodore de Banville extrait de « Les Cariatides » (1842) comme une invitation à une exposition virtuelle de nus empruntés à l’histoire de la Peinture.

La plume et le pinceau,

la rime et la couleur,

le mot, l‘image et l’imaginaire…

Lire, écouter, voir. . . !

‘Lorsque tu me liras…’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Lorsque tu me liras…’

« Le Bonheur c’est pas grand chose, c’est juste du chagrin qui se repose. »

Léo Ferré

Léo Ferré – 1916-1993

Lorsque tu me liras, je te regarderai dans le pare-brise,
Tu viendras à moi, tout entière…

Lire, voir, écouter

Mais vieillir… ! – 14 – Ensemble

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir… ! – 14 – Ensemble

« Le véritable amour, toujours modeste, n’arrache pas ses faveurs avec audace, il les dérobe avec timidité. […] »

Jean-Jacques Rousseau

Van Dyck – double portrait de couple – 1619

Serge Reggiani, longtemps après Jean-Jacques Rousseau, porte un même juste regard sur le couple qui se continue à travers les ans.

Les valeurs vraies ne subissent pas, au fond, les déprédations du temps qui passe. Elles ne s’altèrent pas, mais s’adaptent aux formes et aux langages des saisons de l’homme.

Lire, écouter  « Le Vieux Couple ». . .

‘Vous m’avez dit…’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

‘Vous m’avez dit…’

Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;

Couple Luba – Art africain – Congo

Poème de Émile Verhaeren dit sur une musique de Rokia Traoré et des images de statuettes d’Art africain : l’émotion façon patchwork… Mais l’émotion !

Lire, voir, écouter . . .