Est-elle vraiment ce que l’on pense ?

Mais qui est-ce ? Dites-moi donc qui est cette femme fatale qui fait tourner les têtes et renverse les cœurs ! On dit d’elle tant de choses. Qui croire ?

Est-elle vraiment ce que l’on pense ?

Erik Satie l’appelle la  » Diva de l’Empire « .

Sous le grand chapeau Greenaway
Mettant l’éclat d’un sourire
D’un rire charmant et frais
De baby étonné qui soupire
Little girl aux yeux veloutés
C’est la diva de l’Empire
C’est la reine dont s’éprennent les gentlemen
Et tous les dandys
De Piccadilly

Dans un seul yes, elle met tant de douceur
Que tous les snobs en gilet à cœur
L’accueillant de hourras frénétiques
Sur la scène lancent des gerbes de fleurs
Sans remarquer le rire narquois
De son joli minois

Elle danse presque automatiquement
Et soulève, oh ! Très pudiquement
Ses jolis dessous de fanfreluches
De ses jambes montrant le frétillement
C’est à la fois très, très innocent
Et très, très excitant.

 ≡

Francis Poulenc, entre autres  » Banalités «  , affirme l’avoir surprise, mélancolique et rêveuse, par la fenêtre de sa chambre d’  » Hôtel « …

Il y a des preuves :

Ma chambre a la forme d’une cage,
Le soleil passe son bras par la fenêtre.
Mais moi qui veux fumer pour faire des mirages
J’allume au feu du jour ma cigarette.
Je ne veux pas travailler – je veux fumer.

Oscar Straus, qui avait délibérément supprimé le « s » final de son nom pour se démarquer de la célèbre famille viennoise, ne put cependant pas échapper pour autant à la tentation de la valse. Il en composa donc trois d’un coup. A l’occasion de son opérette   » Les trois valses « , judicieusement nommée, il confia au séduisant Pierre Fresnay le moyen d’encourager les confidences de notre énigmatique diva.

Peut-être enfin allons-nous tout savoir d’elle… Sauf que le rôle de celle qui nous intrigue est ici interprété par Yvonne Printemps, au sommet de son art de chanteuse et de comédienne. Nous resterons donc circonspects.

Il faut dire que, hors la scène, la dame, – charmante, ô combien! – avait la réputation d’être particulièrement gourmande d’amants qui, dans leur indiscrétion, s’accordaient à reconnaître qu’elle les épuisait. Ce que n’ignorait évidemment pas Sacha Guitry qui fut longtemps son mari. Aussi, un jour qu’elle le sollicitait, le célèbre comédien et homme d’esprit lui envoya-t-il ce trait sarcastique : A votre décès, Ma Chère, on pourra dire :  » Enfin froide ! « . Ce qui lui valut cette répartie plutôt théâtrale, en forme de coup-bas : Et à votre mort,  » Enfin raide ! « .

Mais alors, est-elle ce que l’on pense ?  Est-elle ce que l’on dit ?

Méfions-nous des apparences !

Je ne suis pas ce que l’on pense
Je ne suis pas ce que l’on dit

Au cinéma, pour qu’on vous lance, être soi-même c’est interdit
Alors pour être dans l’ambiance, à chaque instant je m’étudie
Moi si rieuse, je dois jouer à la poseuse pour me poser
Mais je vous jure que ma nature a du mal à se maîtriser
On dit que j’ai des exigences, on pense que je fais des chichis

Je ne suis pas ce que l’on pense
Je ne suis pas ce que l’on dit

Quand je suis dans l’intimité, je reprends ma simplicité
J’en suis heureuse, je vis pour moi, je m’appartiens
Mais au studio, je redeviens l’enquiquineuse

Je ne suis pas ce que l’on pense
Je ne suis pas ce que l’on dit

Au cinéma quelle existence, être soi-même c’est interdit
Pour se donner de l’importance, il faut bluffer, ça réussit
Sur mon visage, je me compose un maquillage dur et moqueur
Pour que l’on m’aime, je dois de même, maquiller aussi tout mon corps
Ce n’est rien que pour l’apparence, qu’au fond je joue la comédie

Je ne suis pas ce que l’on pense
Je ne suis pas ce que l’on dit

En tout cas, et cette fois très réellement, je serais vraiment heureux d’en apprendre plus sur la charmante Marylin Bennett, héroïne inconnue des deux premières vidéos, que j’ai découverte à l’occasion de ce billet.

Mais qui est-elle donc ? S’il vous plaît, dites le moi !

Elle danse presque automatiquement
Et soulève, oh ! Très pudiquement
Ses jolis dessous de fanfreluches
De ses jambes montrant le frétillement
C’est à la fois très, très innocent
Et très, très excitant – See more at: http://www.erik-satie.com/paroles-de-la-diva-de-lempire/#sthash.Ud5m676C.dpuf
Elle danse presque automatiquement
Et soulève, oh ! Très pudiquement
Ses jolis dessous de fanfreluches
De ses jambes montrant le frétillement
C’est à la fois très, très innocent
Et très, très excitant – See more at: http://www.erik-satie.com/paroles-de-la-diva-de-lempire/#sthash.Ud5m676C.dpuf
Sous le grand chapeau Greenaway
Mettant l’éclat d’un sourire
D’un rire charmant et frais
De baby étonné qui soupire
Little girl aux yeux veloutés
C’est la diva de l’Empire
C’est la reine dont s’éprennent les gentlemen
Et tous les dandys
De Piccadilly

Dans un seul yes, elle met tant de douceur
Que tous les snobs en gilet à cœur
L’accueillant de hourras frénétiques
Sur la scène lancent des gerbes de fleurs
Sans remarquer le rire narquois
De son joli minoisElle danse presque automatiquement
Et soulève, oh ! Très pudiquement
Ses jolis dessous de fanfreluches
De ses jambes montrant le frétillement
C’est à la fois très, très innocent
Et très, très excitant- See more at: http://www.erik-satie.com/paroles-de-la-diva-de-lempire/#sthash.Ud5m676C.dpuf
Paroles : Dominique Bonnaud et Numa Blès

Sous le grand chapeau Greenaway
Mettant l’éclat d’un sourire
D’un rire charmant et frais
De baby étonné qui soupire
Little girl aux yeux veloutés
C’est la diva de l’Empire
C’est la reine dont s’éprennent les gentlemen
Et tous les dandys
De Piccadilly

Dans un seul yes, elle met tant de douceur
Que tous les snobs en gilet à cœur
L’accueillant de hourras frénétiques
Sur la scène lancent des gerbes de fleurs
Sans remarquer le rire narquois
De son joli minoisElle danse presque automatiquement
Et soulève, oh ! Très pudiquement
Ses jolis dessous de fanfreluches
De ses jambes montrant le frétillement
C’est à la fois très, très innocent
Et très, très excitant

– See more at: http://www.erik-satie.com/paroles-de-la-diva-de-lempire/#sthash.Ud5m676C.dpuf

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