Mais vieillir… ! – 20 – ‘Yesterday’

Vient de paraître sur « De Braises et d’Ombre » :

Mais vieillir… ! – 20 – ‘Yesterday’

« Oh, I believe in yesterday »

Paul McCartney

Shirley Horn 1934-2005

Madame Shirley Horn interprète « Yesterday » composée en 1965 pour les Beatles par Paul McCartney

L’art raffiné de caresser avec lenteur chaque pétale du temps pour que s’épanouisse la grâce dans l’intimité de l’instant.

Écouter, écouter écouter . . . !

L’amour au temps de… la pandémie

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

L’amour au temps de… la pandémie

Dans le malheur, l’amour devient plus grand et plus noble.’

Gabriel Garcia-Marquez
(« L’amour au temps du choléra » – 1985)

Un émouvant montage-collage d’un youtubeur inconnu en guise de bande-annonce rétrospective du film prémonitoire de David Mackenzie, sorti sur les écrans en 2011, PERFECT SENSE.

Au cœur d’une pandémie mondiale causée par un virus étrange qui entraîne chez les malades qu’il infecte une perte progressive des sens, un cuisinier, privé de facto d’une large part d’activité, et une brillante infectiologue, aussi perplexe qu’engagée, tombent amoureux.

Le vidéaste mixe selon son inspiration propre quelques images du film avec la voix de Shirley Horn chantant une des plus belles réussites du Jazz vocal de son cru, « Here’s to life », qui ne fait en rien partie de la bande son originale.

Émotion garantie à travers un harmonieux souvenir de cette romance cinématographique brièvement revisitée musicalement ici avec justesse et bon goût.

Lire, voir, écouter . . .

 

Here’s to life

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Here’s to life

I have learned that all you give is all you get
So give it all you’ve got*

Shirley Horn – (1934-2005) – Photo 1991

« Le retour de Shirley Horn au devant de la scène à l’âge mûr a révélé au grand public une chanteuse d’une rare authenticité, chez qui l’émotion la plus pure se conjuguait à une musicalité sans pareille dont témoignait son aura auprès des musiciens. »

Vincent Bessières – Directeur de la revue « Jazz & People »

* J’ai appris  que tout ce qu’on donne est tout ce qu’on obtient
Alors donne tout ce que tu as reçu

Lire, voir, ÉCOUTER . . .

En gants blancs, la Diva !

Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

En gants blancs, la Diva !

« Ne croyez pas les mains sans gants plus robustes que les autres. »

Gustave Flaubert

Shirley Horn

Porter des gants blancs n’est pas chose banale en vérité, à moins d’être Général en tenue d’apparat, Maître d’hôtel à l’heure du service, prestidigitateur sur scène ou autre huissier au Sénat…

Mais porter des gants blancs pour jouer du piano, et quel piano !… Voilà qui est certes particulièrement original, surtout si l’on tient à faire chanter son clavier avec la virtuosité et le toucher qu’exige le meilleur du jazz.

Et pourtant !…

Lire, voir, écouter la suite . . .

Autour de minuit… Un soir de match

Mal aux cuisses pour avoir tant de fois, pour rien, jailli hors de son fauteuil, convaincu que ce serait le but.

Cassée la voix, gorge douloureuse. Combien d’exhortations, d’encouragements, de vociférations qui jamais n’ont suffi à pousser le ballon dans les filets adverses ? Combien d’invectives lancées vers ce défenseur aux crampons trop facilement dressés ou vers cet arbitre paresseux du sifflet ? Combien d’appels restés vains vers ce sourd entraîneur qui ferait bien pourtant d’écouter nos conseils d’experts ?

Un peu trop bu, peut-être ! Il est agréable le vin rosé bien frais des soirs d’été ; les amandes et les biscuits salés en redemandent sans cesse.

Et la chaleur de juillet sous la tonnelle, et la passion que l’on partage. Et les amis enthousiastes et bruyants devant l’écran qui nous rassemble. Et puis Léa, le sourire aux couleurs nationales, téton patriotique fièrement pointé sous le maillot de l’équipe, la plus zélée des supporters, et la plus belle aussi…

Enfin mille commentaires de spécialistes, cent explications pertinentes, dix avis péremptoires, et la nuit brésilienne commence à peser sur nos paupières. L’heure est venue où l’on doit recomposer le monde. Seul ou presque ! Blotti, vautré même, dans un confortable fauteuil.

Un trio d’excellents musiciens de jazz a décidé de jouer un air de Antonio Carlos Jobim, Brésil oblige. Qui s’en plaindrait ?

O merveille ! Shirley Horn au piano, Steve Williams à la batterie et Charles Ables à la guitare basse. Le jazz ne peut être mieux servi. Le thème :  « Corcovado ».

Vite, fermons les yeux ! Surtout fermer les yeux dès les premiers accords, et lâcher tout, la magie du voyage n’en sera que plus grande…

Il paraît que cette vidéo est l’une des plus jouées au Paradis.

Entre les mailles de mes cils, j’aperçois là-bas, très haut, sur le « Corcovado » dominant la baie de Rio de Janeiro, un immense footballeur debout, les bras largement écartés pour contrôler la Terre dans un formidable amorti de la poitrine, avant de l’envoyer immanquablement, d’un tir puissant, dans la lucarne du but gardé par le Diable, rouge de honte d’avoir manqué l’arrêt, sous les clameurs de la foule déchaînée. Et sans que personne d’ailleurs, parmi ceux qui la composent, ne cherche à savoir ce qu’il adviendra du pauvre ballon…

Sacré joueur ! Faut dire qu’il s’entraîne depuis tellement longtemps, là-haut… sur le mont « bossu ».

Corcovado