Et en manière de clin d’œil complice et de sourire tendre, en ce jour de « fête des mères », à la mienne qui se cache là-haut dans la lumière bleue… et qui était – c’est peu de le dire – phobique des souris.
« The Tom & Jerry show »par Hiromi Uehara… et son sourire qui communique autant de tonus que sa musique. (Je crois qu’elle est aussi la compositrice du morceau)
♥
« Love and laughter » (Amour et rire) :De circonstance, non?
A qui cette musique serait-elle inconnue? Mille fois jouée, mille fois reprise par la publicité, nouveau vecteur de diffusion de la musique « classique ».
A partir d’un conte d’Hoffmann (« Casse noisette et le Roi des souris ») repris par Alexandre Dumas, Ivan Vsevolojski et Marius Petipa écrivent le livret du ballet « Casse noisette » que met en musique Piotr Tchaïkovski à la fin du XIXème siècle.
Comme dans le célébrissime « Lac des Cygnes », l’amour est aux prises avec les forces du mal. Après quelques danses féériques de ses parents déguisés, autour de l’arbre de Noël, la petite Clara reçoit de son mystérieux oncle, un casse-noisette, en guise de cadeau. Jaloux, son frère brise l’objet aussitôt réparé par l’oncle. Clara, le met alors à l’abri, en convalescence pour la nuit, dans sa maison de poupée.
A minuit, Clara va prendre des nouvelles de son petit casse-noisette, mais les souris grattent et l’encerclent. Miraculeusement réduite à la taille de ses assaillants, Clara voit venir à son secours le Prince casse-noisette et ses troupes. Le Prince et Clara s’envolent alors au son d’une valse chantée par un chœur d’enfants pour un voyage à travers flocons et sapins. Fin de l’Acte I.
Au second acte, ce rêve féérique les conduit au cœur du Royaume des Délices. Là, la Fée Dragée leur offre un festin de danses à la gloire du café, du chocolat et autres délices. Elle exécute à leur intention un merveilleux pas de deux avec le Prince Orgeat, et termine cette offrande « chorégraphico-magique » par la célèbre « Danse de la Fée Dragée », délice suprême dont nous ne manquerons pas la dégustation de la moindre pirouette.
Régalons-nous avec Nina Kaptsova, première danseuse au Bolchoï… C’est bien le moins que nous méritons! N’est-ce pas?
Car le poète est un four à brûler le réel. De toutes les émotions brutes qu’il reçoit, il sort parfois un léger diamant d’une eau et d’un éclat incomparables. Voilà toute une vie comprimée dans quelques images et quelques phrases. Pierre Reverdy
Flâner entre le rêve et le poème... Ouvrir la cage aux arpèges... Se noyer dans un mot... S'évaporer dans les ciels d'un tableau... Prendre plaisir ou parfois en souffrir... Sentir et ressentir... Et puis le dire - S'enivrer de beauté pour se forcer à croire !
"Nouvelle encore, mal connue, parfois mal reçue [...] et cependant nécessaire, la notion de perversion narcissique se situe à un carrefour et une extrémité : carrefour entre l'intrapsychique et l'interactif, entre pathologie individuelle et pathologie familiale du narcissisme, et extrémité de la trajectoire incessamment explorée, reprise et précisée entre psychose et perversion." (Paul-Claude Racamier, 1992a) « La perversion narcissique constitue sans aucun doute le plus grand danger qui soit dans les familles, les groupes, les institutions et les sociétés. Rompre les liens, c’est attaquer l’amour objectal et c’est attaquer l’intelligence même : la peste n’a pas fait pis. » (Paul-Claude Racamier, 1992b) « Les hommes libres dans une société libre doivent apprendre non seulement à reconnaître cette attaque furtive contre l’intégrité mentale et à la combattre, mais doivent aussi apprendre ce qu’il y a dans l’esprit de l’homme qui le rend vulnérable à cette attaque, ce qui fait que, dans de nombreux cas, il aspire à sortir des responsabilités que la démocratie et la maturité républicaines lui imposent. » (Joost Meerlo, 1956)