Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :
‘Chanson perpétuelle’
« La mélodie française va tout droit, sans convulsions et sans frénésie, au rare, à l’exquis, à l’inattendu. » (Vladimir Jankélévitch)
En 1899, le grand mélodiste, Ernest Chausson, composant « La Chanson Perpétuelle » sur douze des seize tercets du poème « Nocturne » de son contemporain Charles Cros, choisit de faire accompagner par un piano et un quatuor à cordes les états d’âme d’une jeune femme abandonnée par son amant.
Connivence des mots et de la musique dans le désenchantement de l’heure crépusculaire où Éros rejoint Thanatos.